Billet écrit sur OpenOffice, de ma chambre chez ma grand-mère, pas loin de Tours. Eh oui, je suis en France jusqu’à mi-août ! Et je profite bien du beau temps. Un peu trop beau, même : les deux premiers jours, à plus de trente degrés, ont été rudes. Au programme : repos, lecture et jeux de société !
Il n’y a pas Internet ici, donc il faudra faire un copier-coller plus tard, mais les mots avaient envie de sortir. Ils sortent assez bien, les mots, aujourd’hui.
Ce matin, j’ai entamé un nouveau texte, absolument pas prévu au programme. De fait, c’est le premier projet original que j’entame cette année ! L’idée date d’il y a quelques années, je l’avais d’ailleurs oubliée entre temps. En fait, à la base, je n’avais même jamais pensé la coucher réellement sur papier… mais ça m’est revenu (la relecture de vieilles choses aidant), ça m’a trotté dans la tête pendant quelques semaines et puis, ce matin, juste comme ça, les mots ont commencé à s’enchaîner dans ma tête. Comme je sais reconnaître une occasion en or quand j’en vois une, je les ai laissés s’enchaîner le temps de terminer le petit-déj’, puis j’ai allumé l’ordinateur, et ça n’a pas tardé à faire 900 mots. Ce soir, j’en totalisais presque 2000. Tout ça en une journée ! Ça ne m’était pas arrivé depuis… eh bien, depuis le NaNo de l’année dernière, tiens.
Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais j’essaye d’en profiter. J’ai un mini-plan avec les quelques idées qui me sont venues sur un post-it (pas un vrai, ceux de Windows), et je compte avancer un peu demain, et peut-être même lundi dans le train pour retourner sur Paris (on est samedi soir, là). J’essaye surtout de ne PAS penser aux recherches qu’il faudrait que je fasse (et puisque je peux au moins vous dire que c’est de l’historique, enfin, plus ou moins, il va y en avoir), histoire que ça ne me bloque pas l’inspiration. Je laisse tout ça pour plus tard, là, c’est le moment d’écrire. J’aurais pu attendre jusqu’au NaNo, mais j’ai encore deux idées entre lesquelles je balance pour ça, et puis, la muse est venue, alors bon…
Voilà, un peu de nouvelles, donc, et des nouvelles d’écriture, en prime ! Et sinon ça va bien. J’aime beaucoup passer du temps en Tourraine, et avec ma grand-mère. Pour une fois que je peux rester plus de trois jours, c’est très chouette.
Bien entendu, le grand absent depuis trois ans (déjà!) c’est mon grand-père, qui me manque terriblement. Mais vraiment, vraiment terriblement. Un an ou deux de plus, et il se serait procuré une liseuse en voyant la mienne (ou une autre), et on se serait échangé des « zibouks » (je suis sûre que c’est comme ça qu’il l’aurait dit). Il aurait trouvé les miens géniaux, parce que tout ce que produisent ses petites-filles ne peut être que génial – il aurait sans doute préféré le deuxième, qui rentre tout à fait dans le genre de choses qu’il aimait lire. Mon grand-père lisait beaucoup (vraiment beaucoup).
Trêve de nostalgie, c’est à mon tour d’aller lire. J’ai terminé quatre textes en autant de jours (une nouvelle et trois romans), et je compte continuer sur cette lancée. Je ne sais pas ce que je vais entamer avant de dormir, d’ailleurs…
Bon été à vous ! (en espérant qu’il fasse beau, mais pas trop chaud, là où vous êtes)
Photo qui date, et pas qu’un peu. Je ne me souviens malheureusement plus de quel château il s’agit.
Finalement, mon lundi ayant été assez chargé (avec quelques imprévus… je redécouvre les joies des transports en commun sur Paris: génial quand tout marche, horrible quand ça ne marche pas!), je ne poste ce billet qu’aujourd’hui.
Et donc depuis samedi j’ai avancé un peu plus dans mon texte, même si je ne suis toujours pas tout à fait sûre d’où ça va me mener. J’ai aussi terminé un ou deux autres livres – mais maintenant que j’ai de nouveau accès à Internet, mon rythme de lecture risque d’en pâtir. Bah, on verra bien.
Bonne semaine tout le monde !